Relâcher ce qui est tendu…
Aussi paradoxal que cela puise paraitre pour bien chanter il faut être détendu. Un corps crispé ne pourra pas produire une phonation optimale. Lors de son apprentissage l’élève va commencer par acquérir cette respiration basse et lente en produisant un son.
Jusqu’à compréhension ou plutôt ressentie de ce mécanisme de respiration profonde sans crispation des épaules, des bras, du cou, du larynx, de la mâchoire et j’en passe. Celui qui pratique le chant va chercher une bonne détente de tout son corps. Bien souvent lors de l’apprentissage, les élèvent confondent diaphragme et abdominaux. Ils inspirent, gonflent leur ventre, mais à l’expiration ils contractent leurs abdominaux et bloque leur souffle
La capacité respiratoire et la gestion du diaphargme
Les abdominaux n’interviennent pas directement dans la respiration abdominale, le chef d’orchestre, c’est plutôt le diaphragme.
La base de l’édifice
Les poumons, pas d’air pas de son.
Le diaphragme, pas de contrôle de l’air et donc du son.
Les autres muscles doivent être assez décontractés pour ne pas bloquer cette respiration. Les cordes vocales sont des muscles qui vibrent, si vous rajouter un larynx qui les serrent, ça ne marche pas.
C’est ce que nous appelons communément un appui sur la gorge, alors que celle-ci doit être le plus détendu possible.
La Détente est omniprésente dans la pratique du chant
Mais heureusement, tout cela s’apprend !
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